Je suis allée à Lourdes du 15 juillet au 20 juillet 2013.
Comme chaque été depuis quatre ans à la même ai) période j’effectue un pèlerinage à Lourdes organisé parle diocèse de Toulon-Fréjus.
Malgré les dix longues heures de bus pour rejoindre notre destination, le voyage s’est toujours déroulé dans la bonne humeur entre éclats de rire et moments de prière. Pour cette joie partagée,je ne remercierai jamais assez les bénévoles et toute l’équipe médicale.
Arrivée à destination, je suis accompagnée dans notre chambre.
Nous nous sommes rafraîchis et nous sommes allés au réfectoire.
Ensuite nous sommes allés à la messe.
À vingt-deux heures nous nous sommes couchées.
Jusqu’au jeudi dix-huit juillet,j’ai participé au programme organisé parle diocèse.
Le dix-huit au matin nous sommes allés à la messe.
Ensuite, nous sommes rentrés à l’Accueil Saint-Frai pour le repas.
L’après-midi à quatorze heures, nous sommes partis aux piscines. Nous avons attendu une heure trente…
À Lourdes il faut avoir de la patience!
Quand notre tour est arrivé, j’entrais dans la cabine où deux religieuses m’attendaient.
Une fois déshabillée, le rideau s’ouvrit devant le bassin.
Malgré la déformation de mesjambes,je décidais comme toujours d’affronter les mêmes difficultés pour descendre les trois marches de pierre.
Tout à coup, une boule de lumière blanche m’attira vers la statue de la Vierge Marie.
Cette lumière me guidait sans m’éblouir et me transportait, légère comme un oiseau.
J’ai senti que Marie me prenait dans ses bras.
J’ai fait mon signe de croix dans ce bain de lumière.
Puis, cette boule éclatante se déplaça comme une auréole au-dessus de la tête de la Vierge Marie.
Lorsque je la touchais cette illumination m’enveloppa la main et une chaleur m’envahit de l’intérieur.
En sortant du bain ma première surprise fut de sentir que je n’étais pas mouillée.
Et mes jambes… comme par miracle étaient redevenues droites et ne me faisaient plus mal.
Sur le moment j’étais tellement bouleversée que je n’ai pas réagi tout de suite.
Je me suis laissée emportée parle programme du jour.
Noyée dans la foule nous sommes allés à la messe, puis de la messe à la grotte et pendant tout ce temps je suis restée en silence baignée, dans la lumière de Marie encore présente.
C’était comme sij’étais en conversation avec l’esprit de Marie etde son fils Jésus.
Ce n’est qu’en fin de journée au moment de descendre de la petite carriole bleue que j’ai pris conscience de ce miracle.
Je me suis empressée d’en parler à Pascaline et à Morgan.
Comme une fontaine dejouvence,je débordais d’enthousiasme et partageais ma joie avec les personnes de ma chambre.
Après avoir évacué mon excitation j’ai pu téléphoner à ma famille pour annoncer la bonne nouvelle.
Le soir venu, nous sommes sortis pourla procession des flambeaux.
Le lendemain matin à mon réveil, quelle fut ma surprise devoir Morgan dans la chambre qui veillait sur nous.
Depuis ce jour-là je marche comme une fleur et j’ouvre mon coeur plus largement qu’auparavant.
Merci Marie! Merci Jésus!
Christine